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Musicienne, grande voyageuse, Mathilde Groselle vit au bord de la mer, à deux pas d’Aix en Provence et de Marseille. Après un recueil de nouvelles remarqué intitulé « Le Dernier Ours », la jeune femme bien dans son temps nous livre son premier roman au style enlevé et dynamique, nous plongeant dans les racines corses chères à l’auteure.
Crédit photo « Alizée Gau »
Œuvres publiées
L’énigme de la châtaigne rouge
Aout 2024
À la lecture du testament de Simone Simoni, truculente vieille dame corse en avance sur son temps, c’est la stupeur pour la famille : l’héritage ne pourra être débloqué que si on amène au notaire une châtaigne rouge ! Est-ce une mauvaise et ultime plaisanterie de la grand-mère ? Personne n’a jamais entendu parler d’une châtaigne rouge… Jeanne, la petite-fille, va partir en Corse, là où a vécu Simone quand elle était jeune, avant de venir s’installer à Marseille. Finalement, de son passé, la famille ignore presque tout. L’enquête de Jeanne va lui faire sillonner la Corse et connaître une famille dont elle ne savait presque rien. Et c’est un étonnant secret qu’elle va finir par découvrir. Ce que Simone n’a jamais voulu avouer de son vivant, c’est la quête de cette châtaigne rouge qui va le révéler. Était-ce sa dernière volonté ? Elle va changer la vie de Jeanne.
Le dernier ours
Novembre 2022
Un premier recueil de nouvelles étonnantes pour cette jeune auteure provençale sur des thèmes très sensibles pour la génération d’aujourd’hui: la défense de la terre et des animaux, dans une atmosphère crépusculaire où la vie et la mort composent un étrange ballet. Ce dernier ours devient soudainement le phénomène incontournable d’une société urbaine prompte à s’enflammer pour une cause aussi noble: il faut sauver l’ultime survivant de cette espèce qui va disparaître. Une expédition va partir dans un pitoyable fracas médiatique. Mais que va-t-on vraiment chercher aussi loin ? La nature et la mort sont-elles aussi étroitement liées dans cette époque de fin du monde ? D’un monde. Celui de notre enfance qui nous rappelle la mémoire de nos parents, de nos grands-parents disparus. Mathilde Groselle nous propose ici huit nouvelles originales qui nous font voyager dans un univers onirique, angoissé et déstructuré, criant sa crainte de l’avenir, mais laissant une place à l’espoir en la vie.
Génération Manifeste !
Mars 2024
« La parole que libèrent ces nouveaux poètes, vous le verrez, plus qu’un souffle, est une parole engagée dotée d’un pouvoir de déflagration inédit capable de ruiner et d’adouber le réel et son double dans le même mouvement. Nous y découvrons çà et là la force d’un langage ciselé, musclé, ironique, satirique, parfois désenchanté mais toujours beau et consolant. Tantôt nous sommes saisis par des poèmes qui mordent la poussière et le sang, tantôt nous voici happés par des textes fous et érotiques quand la quête des plaisirs se met aussi à nu pour dire « l’autre monde », ce qui donne à cette anthologie une variété de ton et donc une saveur tout à fait remarquable. » Extrait de la préface de Fabien Mellado.
Cette anthologie regroupe des poèmes de : Grégory Rateau, Antoine Geniaut, Victoria Gerontasiou, Mathilde Groselle, Paul Roussy, Mila Tisserant, Carine Valette, Aurélie Muller et Meriem Selmani.
Vos avis
« C’est très joliment écrit, j’étais bien prise par l’intrigue à partir du moment où le personnage principal débarque en Corse.
La question de la parentalité est clairement abordée. Cela est important car les récits sur le sujet manquent. Ce roman dédiabolise le sujet. Dans la même veine, il donne une image plus nuancée et beaucoup moins clichée de la Corse qu’habituellement !
Des scènes m’ont aussi rappelé certains passages du Dernier Ours – notamment la directrice du magasin.
Les passages que j’ai préférés sont les scènes de dialogue, très fluides, naturelles, qui font passer pas mal d’émotions… Bravo pour ce premier roman qui rend un bel hommage aux racines familiales ! »
C’est en parcourant les allées d’un salon du livre parisien, que je fus interpellée par une voix juvénile, au plaisant accent méridional. ”Vous cherchez quelque chose ?” Que peut-on vraiment chercher dans un univers de livres, si ce n’est l’un d’entre eux, qui vous transportera ! Étonnée, je baissai les yeux sur la petite pile d’ouvrages où un ours blanc se tenait assis, bien droit, dans une bulle aux couleurs pastel apaisantes, en harmonie avec la voix qui avait stoppé ma pérégrination.
« L’énigme de la châtaigne rouge nous livre enfin son secret après maintes pérégrinations à travers les joyaux de l’ile de Beauté, sa poésie ,son charme . Cet écrin parfait pour abriter un beau conte et une histoire d’amour.
Toutes mes félicitations à Mathilde, quelles sensations délicieuses doit procurer l’écriture, comme son héroïne je lui souhaite bonne route vers la lumière ».
« J’avais gardé la lecture de ce livre spécialement pour mon trajet en train.
Et je viens de le finir !
Son histoire est belle, haletante et pleine d’amour. Une déclinaison d’amour ! L’autrice a une facilité pour décrire les sentiments. C’est clair, propre, profond et émouvant.
Et merci pour cette épopée insulaire pleine de senteurs ! »
Un recueil de nouvelles bienveillant…
Voilà une belle surprise en cette fin d’année ! Un petit recueil de nouvelles honnête pour cette jeune autrice pleine de talent. Certaines maladresses existent, certes… mais les thèmes abordés – notamment sur la contemplation de la nature et sur le deuil – sont puissants. Les touches poétiques qui parsèment l’ouvrage peuvent surprendre. Pour ma part, elles m’ont réconcilié avec la poésie. La nouvelle Le Dernier Ours est un petit bijou de nostalgie mais également d’espoir face à un monde qui part en décrépitude. Encourageons les jeunes talents et les jeunes maisons d’édition. Ce dernier ours reste un concentré de bienveillance qui ne vous laissera pas indifférent !
« La poésie de l’écriture de Mathilde Groselle mérite bien de s’en imprégner plus profondément. J’aime beaucoup sa prose, voire ses vers, mais étant totalement inculte en poésie (j’en suis resté à quelques haiku écrits sur un coin de table de bar) je ne m’aventurerais pas à commenter. Mais sur les nouvelles, j’ai aimé l’ambiance de ses textes, sous une écriture totalement maîtrisée, soit une ambiance de fin du monde, ou de fin d’un rêve, ou de fin d’un amour, un côté désabusé mais, mais avec toujours une porte de sortie, amour inconditionnel, rêves éternels, espoirs dans un avenir pas forcément rose. J’aime aussi les surprises, et il y en a beaucoup, Sophia et pendant 4 pages on y croit à mort tout en pensant à un switch étrange, et l’haleine de chacal rompt le charme …bravo ! La chute si terrible, triste et qui tire une larme à nos cœurs endoloris par des histoires qui pourraient y ressembler. Le dernier ours ou un rêve éveillé auquel on croit, un avenir sans avenir. La vie masquée et si cortège de délires cosmétiques, quelle idée étrange, et une chute brutale, qui interroge. Et la céleste …glaçante dès le début, on sait que c’est elle mais on frémit, le texte final sur l’amour… qui guide nos pas et nous perd aussi. Bravo Mathilde ! Son univers est dense déjà, riche, elle va loin dans la recherche, et on sent son plaisir à nous perdre. La nouvelle est réussie à mon sens quand l’auteur nous permet de rêver, de réfléchir à notre monde, à nous embarquer dans son monde, à frissonner…et à en redemander. Très chouette et réussi. »